• 16 Avril - Rencontre avec Monsieur Derozard

     

    Le 16 Avril - Rencontre de Monsieur Derozard

    Nous avons reçu Monsieur Derozard qui travaille pour la société Secauto (qui est une filiale du groupe Clemessy, elle-même étant une filiale du groupe Eiffage) essentiellement sur le site de la raffinerie de Feyzin. Notre intervenant s’occupe de la maintenance des appareils d’analyse au sein de la raffinerie et, pour bien comprendre son activité, nous avons commencé la séance en visionnant une vidéo sur le pétrole (sa formation, son extraction, son transport, son traitement et son utilisation dans nos activités au quotidien).

    Le pétrole que nous utilisons actuellement est le résultat d'une lente dégradation au fond des océans du plancton (sédiments organiques et minéraux). Elle a débuté il y a des dizaines voire des centaines de millions d'années.

    Ce plancton s'est déposé par couche, entraînant la formation de strates. Ces strates de plancton, qui sont le siège de la formation du pétrole (mais aussi du gaz naturel), sont souvent séparés par une épaisseur de dépôt argileux qui constitue alors une roche imperméable. 

     

     
     
    Au sein de la société Secauto, Monsieur Derozard gère toute une équipe en charge de l’installation, de la maintenance, du contrôle, du dépannage de ces appareils d’analyse (320 analyseurs et 600 détecteurs de gaz sur le site de Feyzin !!). Après nous avoir présenté sa fonction, il a répondu à nos questions:
     
     

    Le 16 Avril - Rencontre de Monsieur Derozard

     

             - Les qualités requises pour exercer cette profession :

     

    Il faut être méthodique, rigoureux, se montrer disponible, avoir le sens de l’organisation et des responsabilités.

     

             - Aime-t-il sa profession ? Est-ce que c’était le métier qu’il rêvait de faire quand il était collégien ?

    Oui. Quand il avait notre âge, il ne savait pas vraiment ce qu’il voulait faire et il est allé vers un brevet de technicien instrumentation et analyse un peu par hasard et il a découvert un métier qu’il ne connaissait pas. Il aime son métier car il a pu évoluer vers le management ce qui lui plait beaucoup (gérer des équipes, adapter le personnel à la charge, …)

             - Son conseil:

    "Essayer de trouver des voies où il y a des débouchés"

     

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  • 26 Mars - Madame Bobin vient nous présenter l'IFPEN et son parcours

     

    26 Mars- Découverte de l'IFPEN

    Hugo et Maxime prennent des notes pour l’ensemble de notre groupe. Léa, quant à elle, a fait 2 gâteaux … encore très bons !! Je lui valide la compétence « pâtisser ». 

    IFP Energies Nouvelles a été crée en 1944 par l’état Français. Cet institut de recherche s’est ensuite développé avec la création de plusieurs filiales. Cet organisme de recherche appartenant encore à l’état est un EPIC (Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial). Les missions de l’IFPEN sont multiples : 

    - Développer les technologies et les matériaux du futur dans les 5 domaines suivants:

    26 Mars- Découverte de l'IFPEN

     

    -       Assurer le transfert et la diffusion du savoir.

     

    Des chiffres clés:

    26 Mars- Découverte de l'IFPEN

     

    26 Mars- Découverte de l'IFPENL'IFPEN est présent sur toute la chaine pétrolière:

     - Exploration des gisements : étude de terrains, simulation

     - Extraction du pétrole : point de forage

     - Raffinage du pétrole : procédés, matériaux (catalyseurs)

    - Transformation du pétrole : Pétrochimie (catalyseurs)
     
    - Après Pétrole : Carburants alternatifs, moteurs hybrides, électriques, gaz, charbon, eau…
     
     
     
    Madame Bobin nous a ensuite parlé de son métier et de son parcours. Elle est responsable de laboratoire. Elle gère toute une équipe qui travaille sur les catalyseurs. 
     
     

    26 Mars- Découverte de l'IFPEN

      

     

    Son travail consiste à réceptionner les demandes (souvent pas mail) des clients qui fabriquent ou utilisent des catalyseurs. Ceux-ci désirent une analyse fine des catalyseurs pour connaître précisément leurs propriétés et voir comment on pourrait les rendre plus performants. Parfois, les clients ont un catalyseur défectueux et ils aimeraient savoir d’où vient le problème. 

    Quelles sont les qualités requises pour faire ce travail ?

    Il faut savoir gérer une équipe. Etre curieux, rigoureux, persévérant, patient.

    Un avantage et un inconvénient de votre profession :

    Ce qui est parfois difficile c’est qu’il faut toujours travailler dans l’urgence ce qui peut être stressant. Par contre, c’est un travail très varié avec des problématiques différentes tous les jours. C’est très enrichissant.

    Quel métier vouliez-vous exercer quand vous entiez collégienne ?

    Je voulais être vétérinaire mais je n’aimais pas la vue du sang !

    Pouvez-vous nous parler de votre parcours scolaire ?

    Bac D puis DUT chimie. Puis une année de stage dans un laboratoire de recherche à Poitiers. A l’issue de la présentation de son rapport de stage, proposition pour un CDD de 6 mois à Paris à l’IFPEN. Puis, cours du soir pour valider un diplôme d’ingénieur. 

    Son conseil : 

    « Chercher sur des sites, comme celui de l’ONISEP, des informations sur les métiers et les formations afin de trouver la voie qui vous convient. Quand on trouve sa route, les notes peuvent alors passer de 4 à 17 !! »

     

     

     


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  • 12 Mars: Découverte de la MFR avec Grégoire Cambon

     

    Bryan a mis son petit tablier et nous a fait un gâteau. Maxime et Léa ont apporté des boissons.

     

    Grégoire Cambon: Ex-DP3 mais pas seulement !!

     

    Quel plaisir de recevoir Grégoire pour qu’il nous parle de son parcours à la MFR de Saint Martin en Haut. Il y a 2 ans, il était encore élève au collège et suivait l’option DP3 car il avait envie de découvrir concrètement le monde du travail.

    Il a choisi d’aller en MFR car il trouvait que l’apprentissage lui donnerait une formation solide pour ensuite s’incérer dans le monde du travail. Il est donc en deuxième année de CAP. Grâce à lui, nous avons découvert le quotidien des apprentis.

    Grégoire alterne les semaines à la MFR, les semaines en entreprise et 5 semaines de vacances sur une année … ce qui change beaucoup de l’école.

     

    • A la MFR :

    C’est une petite structure de 220 élèves avec un internat. Celle-ci propose différentes formations :

    Grégoire Cambon: Ex-DP3 mais pas seulement !!

     

    Il a des cours classiques : anglais, français, mathématiques et même physique-chimie !! Mais le niveau est vraiment accessible. Par exemple, en Anglais, l’enseignante reprend tout depuis le début.

    Il y a aussi 3 heures d’ateliers à effectif réduit (8 élèves). La relation avec les professeurs est très différente du collège. Ceux-ci considèrent les élèves comme des adultes et tout le monde se tutoie. Il n’y a pas de travail le soir. Une petite évaluation, le lundi matin, et des CCF (contrôles en cours de formation) en fin de première année de CAP. Les épreuves du CAP ont lieu en fin de deuxième année. Elles comportent de l’Anglais à l’oral, des épreuves écrites dans toutes les matières et une épreuve pratique. Le patron attribue aussi une note pour l’ensemble du stage.

     

    • En entreprise :

     

    Grégoire Cambon: Ex-DP3 mais pas seulement !!

    On apprend petit à petit le métier. On commence par des choses simples : gonflage des pneus, révisions pour aller vers des opérations de plus en plus techniques. On reçoit un petit salaire qui augmente au fil des années. Quand on est en stage, on a un devoir (travail sur un point en particulier) à faire avec le patron et à rendre à la MFR dès notre retour. Un livret permet au patron de suivre ce qui est vu à la MFR et à la MFR de voir ce qui est traité en entreprise. Il fait le lien. Grégoire est dans une petite entreprise ce qui lui permet de toucher à tout.

     

    Grâce à ce témoignage, nous avons pu voir qu’il y a une vie après le collège et que celle-ci peut être heureuse !! Il faut juste bien avoir réfléchi son projet pour être dans une voie de formation qui nous correspond. Maxime (à droite de Grégoire sur la photo) qui désirait aller dans cette MFR sort de cette séance complètement rassuré.

     

    Merci à Grégoire pour le temps qu’il nous a accordé !

     

     

     

     

     


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  • 19 Février: Madame Coquard vient nous parler de son parcours et de son quotidien dans une pharmacie d'officine

     

     Léa et Matthias prennent des notes pour notre groupe.

    Madame Coquard travaille dans une pharmacie d’officine (c’est la pharmacie traditionnelle où l’on va chercher ses médicaments). Il faut savoir qu’il existe d’autres sortes de pharmacie : dans les industries, dans les hôpitaux et qu’on peut exercer ce métier dans le cadre de missions humanitaires ou dans la police scientifique.

    Dans une pharmacie, il faut recevoir les clients, délivrer les ordonnances (vérifier et appeler le médecin en cas de problème), donner des conseils (alimentaires, mode de vie, moment de prise des médicaments), « manager » une équipe et avoir un rôle de commercial (acheter, négocier et réceptionner). Il existe plus de 3000 références de médicaments dans la pharmacie où Madame Coquard exerce donc tout est traité informatiquement.

    Il faut savoir que dans une parapharmacie on ne trouve aucun médicament mais seulement des produits cosmétiques et des compléments alimentaires.

    Grâce à la venue de madame Coquard, nous avons découvert son métier et son parcours mais aussi la composition d’un médicament et les étapes nécessaires avant la mise sur le marché.

    Un médicament est constitué d’une molécule active (principe actif) et d’un enrobage (substance inerte dans laquelle on insert la molécule active). Pour qu’un médicament puisse être mis sur le marché, il doit d’abord passer de nombreux tests afin de vérifier son efficacité et ses effets secondaires. Il faut que les aspects bénéfiques du médicament soient plus nombreux que les effets indésirables sinon celui-ci ne peut être vendu. Quand la formule du médicament a été validée par des organismes extérieurs au laboratoire qui le fabrique, il est protégé par un brevet pendant 10 ans.

    Nous avons ensuite découvert le système de santé Français, le fonctionnement de la sécurité de sociale et des mutuelles. 

     

    Le parcours de formation :

    Il faut passer un BAC (plutôt scientifique) et préparer un concours durant 1 an. C’est un concours très difficile car il y a un numerus clausus (du latin signifiant littéralement « nombre fermé ») qui définit un nombre de places très restreint en fonction des besoins de la profession. Ensuite, il faut faire au minimum 6 années de formation pour être pharmacienne en officine.

    Par la suite, il faut se former régulièrement de façon à suivre l’évolution des médicaments.

     

    Madame Coquard - La pharmacie, la santé et le médicament

    Les qualités:

    Il faut être curieux, aimer les autres, être sérieux.

     

    Avantage et Inconvénient :

    Contact avec les malades – L’amplitude horaire

     

    Son conseil :

    « Travaillez régulièrement. Trouvez de l’intérêt dans ce que vous faites. Et surtout, restez curieux !! Parfois, une simple rencontre peut être l’élément déclenchant. »


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